Les corridas à Jerez se déroulent hors du centre historique, dans la plaza de toros de Jerez de la Frontieras qui date du début du XIXe siècle. Avant l’existence de ce monument, elles avaient lieu sans aménagement fixe sur la plaza de las Angustias. Forte de sa féria du cheval, Jerez se revendique la paternité de la corrida de rejon moderne. Les cartels des corridas de Jerez au moment des férias de mai et de septembre n’ont jamais déçu les aficionados. Les supporters des corridas à Jerez se régalent toujours du spectacle !
Histoire des corridas à Jerez
Construite en 1839 et inaugurée le 7 juin 1840, la plaza de toros de Jerez de la Frontera est l'un des plus anciens et des plus fameux temples de l’"aficion" de l'Andalousie. Sa construction précoce n’a pas empêché l’architecte de prévoir une capacité de 10 000 places. Mais il est tout de même plus prudent de prévoir largement à l’avance son billet de coridas à Jerez, notamment au moment des férias. Il s’y déroule de magnifiques combats dont les plus marquants sont commémorés autour de l’enceinte par une inscription sur azuléjos. On y trouve, par exemple, un hommage au combat prestigieux de 1979 entre le taureau Sedoso de la ganaderia Domecq et Rafael de Paula. Plusieurs toreros célèbres y ont, d’ailleurs, pris leur alternative comme Joselito, Jerezano, Padilla ou El Gallo. Suivez en live les résultats des corridas à Jerez.
Records des corridas à Jerez
Jerez est la ville de naissance de plusieurs toreros de renom, dont le téméraire Juan José Padilla aux mises à mort presque toujours parfaites. Il attend généralement l’entrée du taureau « a porta gayola », c’est-à-dire agenouillé face au taureau, manœuvre extrêmement risquée, car l’animal est frais et ses habitudes n’ont pas été observées. Il est aussi un virtuose de la pose de banderilles, notamment « al violin », de la main droite, le taureau passant à sa gauche. Rouflaquettes, cheveux en pétard, costumes baroques, monteras rétros, l’enfant du pays a pris son alternative des mains de Pedro Castilla dans sa ville natale. Il a défrayé la presse lors de la terrible "cornada" de 2011 à Saragosse, qui lui a fait perdre l’œil gauche. Il torée, depuis, un bandeau sur l’œil et a subi d’autres "cornadas", notamment une nouvelle fois dans l’œil et de nouveau à Saragosse en 2016. Après ce premier accident très grave, le maestro défiguré a déclaré ne pas vouloir être plaint et reprendre dès que possible le cours de son rêve en habit de lumière Les compétitions des corridas à Jerez sont la garantie d'un grand spectacle.
Evénements similaires
Les corridas d’Almeria en Andalousie, ville natale du torero Ruiz Manuel, sont d’un niveau similaire à celles de Jerez, avec une féria à la fin du mois d’août et des cartels qui attirent de loin les aficionados. En Aragon, les arènes de Teruel sont combles pour les férias del Angel en février et de san Fernando fin mai.
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