C’est à Grenade en Andalousie que se déroule chaque année la feria del Corpus, lieu de corridas d'exception durant lesquelles les plus grands toreros du moment affrontent les taureaux des "ganaderias" réputés pour élever des animaux combatifs. Les arènes comptent parmi les plus grandes d’Espagne et sont combles à chaque fois. Ne manquez pas les compétitions des corridas à Grenade !
Histoire des corridas à Grenade
La plaza de toros de Grenade, de son nom officiel Real Maestranza de Caballería de Granada, a été construite en 1928 et peut accueillir 14 500 spectateurs. Mais la tradition taurine est bien plus ancienne, car ce nouveau lieu a remplacé les arènes d’El Triunfo qui venaient d’être détruites par un incendie. Son principal promoteur fut l’enfant du pays, le célèbre torero (alors en retraite) Lagartijillo chico. La corrida inaugurale vit triompher le fameux Cagancho (Auquel Mendoza a rendu hommage en baptisant de ce nom son cheval préféré) et Chicuelo, en pleine retombées de sa glorieuse "faena" du mois de mai de la même année à Madrid. Il vaut mieux prévoir longtemps à l’avance son billet de corridas à Grenade pour la feria del Corpus, fin mai, car les cartels annoncés remplissent toujours les arènes. On y a vu triompher Manzanarès, Morante, Talavante, Castella ; on y a vu El Juli en 2012 et José Tomas en 2014, revenir donner l'estocade à leur taureau, l'un avec une luxation de la clavicule et l'autre avec une côte fracturée, après une magistrale "cornata" ; on y a vu Cerro, Escribano, El Fandi, Cayetano sortir "a hombros" : rien que de belles démonstrations de courage et d'art tauromachique. Pour vivre les résultats des corridas à Grenade en live, réservez votre billet sans attendre !
Records des corridas à Grenade
Grenade est la patrie de deux toreros célèbre Lagartijillo et Lagartijillo chico, son neveu. Le premier, Antonio Moreno, né en 1864, fut d’abord "banderillero" du Cordouan El Bebe et du Sévillan El Boto. Présenté en 1888, il a pris l’alternative en 1890 à Madrid avec pour parrain Frascuelo. Son "toréo" était très sobre, mais ce sont ses estocades presque toujours parfaites qui ont fait sa gloire. Le second, José Moreno, né en 1884, a reçu l’alternative par son oncle en 1903. Lui aussi particulièrement habile à l’estocade, il s’est maintenu dans les premières places de l’"escalafon" pendant toute sa carrière qu’il a arrêté en 1915. Il a partagé les cartels des arènes les plus célèbres avec les plus grandes vedettes du moment : El Galo, Cocherito de Bilbao, Machaquito ou Bombito pour ne citer que les plus connus. Pendant sa retraite, il a contribué à la promotion de la tauromachie dans sa ville natale. Consultez dès maintenant le calendrier des corridas à Grenade !
Evénements similaires
On peut assister à des corridas de niveau équivalent dans d’autres arènes de seconde catégorie, comme Jerez en Andalousie ou Badajoz en Estremadura, où ont combattu les plus grands noms de l’"escalafon".
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